Les plantes d’intérieur sont souvent confrontées à des conditions difficiles, mais certains prétendent qu’elles pourraient jouer un rôle dans la purification de l’air intérieur.
Nous passons une grande partie de notre temps à l’intérieur, dans nos maisons, nos bureaux et autres espaces clos. La qualité de l’air que nous respirons dans ces environnements fermés est donc d’une importance capitale pour notre santé et notre bien-être. C’est là que les plantes d’intérieur entrent en jeu, souvent présentées comme des alliées naturelles pour la purification de l’air. Mais qu’en est-il réellement de leur capacité à purifier l’air intérieur ? Est-ce un simple mythe ou une réalité scientifique ? Cet article examine de plus près cette idée et explore les effets réels des plantes sur la qualité de l’air à l’intérieur de nos maisons.
Effet limité sur le CO2
La photosynthèse permet aux plantes de convertir le dioxyde de carbone (CO2) en oxygène, mais il est important de noter que l’effet d’une seule plante sur la qualité de l’air intérieur est minime. Des études ont montré que pour compenser le CO2 rejeté par une seule personne dans un bureau de taille moyenne, il faudrait une quantité énorme de plantes. Aérer régulièrement la pièce reste donc une solution plus efficace pour réduire le CO2.
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Autres avantages
En plus de leur potentiel limité à réduire le CO2, les plantes d’intérieur présentent d’autres avantages. Elles contribuent à l‘humidité et à la température de l’air, en rafraîchissant la pièce. De plus, elles ont des effets psychologiques positifs, créant une atmosphère agréable et apaisante dans nos espaces de vie.
Purification de l’air
Les plantes peuvent jouer un rôle dans la purification de l’air en libérant des ions négatifs par photosynthèse, ce qui peut aider à éliminer la poussière et les aérosols. Cependant, il est important de noter que les plantes d’intérieur produisent seulement une quantité limitée d’ions, surtout dans un espace clos. Certaines plantes ont la capacité d’absorber des polluants tels que le trichloréthylène, le formaldéhyde, l’ammoniac, le benzène, le xylène et le toluène. Cependant, les conditions de vie doivent être adaptées pour que ces plantes puissent pleinement exercer leurs capacités de dépollution au sein de votre logement, vous pouvez d’ailleurs en apprendre plus ici.
Limites des études existantes
La plupart des études sur la purification de l’air par les plantes ont été réalisées dans des conditions isolées, ce qui limite leur applicabilité à la réalité quotidienne de nos maisons. Par conséquent, les effets réels des plantes sur la qualité de l’air intérieur et la réduction des polluants restent encore incertains. Certaines études indiquent une amélioration de la qualité de l’air dans des environnements spécifiques, tandis que d’autres suggèrent des résultats inverses.
Meilleures plantes d’intérieur
Certaines plantes d’intérieur sont considérées comme plus bénéfiques que d’autres en termes d’humidification et de dépoussiérage de l’air. Des expériences menées en collaboration avec la NASA ont identifié plusieurs plantes ayant des propriétés positives, telles que le Lierre commun, le Palmier bambou, l’Aglaonema modestum, le Gerbera jamesonii, le Dragonnier, le Chanvre arqué, le Chrysanthème des jardins, le Spathiphyllum et le Ficus benjamina.
Influence sur le microbiome intérieur
En plus de leur potentiel à purifier l’air, les plantes peuvent influencer le microbiome intérieur, qui est l’ensemble des micro-organismes présents dans un espace. Elles apportent leurs propres micro-organismes et augmentent la diversité du microbiome, ce qui peut renforcer le système immunitaire et réduire la présence de pathogènes.
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Précautions à prendre
Il est important de prendre des précautions lorsqu’il s’agit de plantes d’intérieur. Certaines plantes peuvent émettre des substances nocives, surtout dans des conditions défavorables. Les personnes sensibles peuvent opter pour des plantes hydroponiques, qui sont enracinées dans l’eau plutôt que dans le sol, afin d’éviter les effets néfastes. De plus, il est recommandé de retirer les plantes qui moisissent, car les moisissures peuvent produire des spores allergènes.
