Soudage à l’arc par procédé TIG : découvrez ses avantages et ses inconvénients !

Vous souhaitez réaliser une belle soudure, fine et solide ? Découvrez une technique de soudage qui offre à la fois une précision extrême et une maîtrise totale du processus : le soudage à l’arc par procédé TIG ! Apprécié par les industries de pointe pour sa précision, il permet de souder de nombreux métaux. Vous êtes un soudeur professionnel ou simplement curieux de comprendre comment sont réalisées les soudures les plus discrètes ? Je vous explique le fonctionnement du soudage à l’arc par procédé TIG, ses avantages, ses limites et je vous offre quelques précieux conseils !

Quel est le principe du procédé de soudage TIG ?

Le procédé de soudage TIG est également connu sous le nom de soudage à l’arc avec électrode tungstène sous gaz inerte. Il permet la fusion des métaux grâce à un arc électrique généré entre une électrode, infusible à base de tungstène, et la pièce à souder. Le procédé peut être réalisé avec ou sans métal d’apport.

Cette technique est réalisée sous flux gazeux inerte. Les gaz le plus souvent utilisés sont l’argon, un mélange de gaz argon et hélium ou encore l’hydrogène. Il faut veiller à ce que le taux d’oxygène soit faible afin d’éviter une usure de l’électrode.


Comment se procurer ces gaz ? Air Liquide est le spécialiste du gaz de soudage. Il vous conseille en fonction de la nature des matériaux à assembler, et vous fournit le mélange le plus adapté. Les bouteilles des différentes gammes de gaz sont proposées en tailles variables, pour s’adapter à vos besoins. 

Utilisée en France depuis les années 1950, cette technique est appréciée pour le soudage de métaux comme l’acier inoxydable, l’aluminium et leurs alliages. Il permet d’obtenir des soudures fines, esthétiques, de haute qualité et résistantes.

Comment sont réalisées les soudures à l’arc par procédé TIG ?

Méthode d’amorçage

Le poste à souder de type TIG est relié à une source de courant. La tension d’alimentation est le plus souvent de 230 v mono. Le soudeur relie l’appareil de soudage aux pièces métalliques à assembler à l’aide d’une pince conductrice puis il approche son électrode en tungstène de la zone à fusionner. Pour débuter son travail, le soudeur enclenche la gâchette de son poste de soudage. Cela crée un arc électrique de faible puissance à haute fréquence qui accroche facilement entre le pièce et l’électrode. Puis, une fois l’arc initié, l’opérateur augmente progressivement le courant jusqu’à ce que l’énergie thermique soit suffisante pour créer un bain de soudure en fusion. 

Métal d’apport

Si vous utilisez le procédé de soudage TIG, l’utilisation de métal d’apport n’est pas systématique. Dans le cas où le métal d’apport est nécessaire, il est incorporé au processus de fusion sous forme de baguette en manuel ou de bobine en système automatique (comme pour le soudage MIG/MAG). On parle alors de soudage homogène, car le métal d’apport a une composition proche de celle des pièces à souder.

Conseils pour réussir sa soudure 

  • Affûter son électrode ;
  • contrôler systématiquement son matériel ;
  • préparer les pièces à souder pour obtenir un état de surface parfait ;
  • vérifier le débit de gaz pour protéger le bain de fusion de l’air ambiant ;
  • prendre conseil auprès des experts d’Air Liquide pour choisir le procédé et les consommables les plus adaptés.

Quels sont les avantages et les inconvénients du soudage à l’arc par procédé TIG ?

Les avantages du procédé TIG

  • Peu de déformation : car le procédé TIG est à faible densité d’énergie ;
  • multimodal : il peut être utilisé en mode manuel, automatique, et robotique ;
  • qualité du cordon de soudage ;
  • polyvalence : le procédé TIG assemble une large gamme de métaux ;
  • contrôle précis de l’arc : il permet un réglage fin des paramètres pour un résultat de qualité professionnelle ;
  • faible dégagement de gaz et fumées, peu de projections ;
  • adapté aux industries exigeantes (nucléaire, aéronautique, pièces sous pression…).

Les inconvénients du soudage TIG

  • Vitesse de soudage lente sur les matériaux épais  ;
  • technicité : une formation est nécessaire ;
  • la sécurité du soudage : comme toutes les techniques de soudage à l’arc, le risque de brûlure de la peau est présent. Le soudeur doit être équipé d’un masque, de gants de protection en cuir, d’une tenue de protection du corps. Le poste de travail doit être adapté et l’atelier ou les locaux ventilés.

Le procédé de soudage à l’arc TIG réalise des soudures esthétiques, solides et d’une qualité exceptionnelle. Avec un peu de formation et de persévérance, cette technique permet de créer les pièces de son choix sur une très large gamme de métaux. Les professionnels les plus exigeants ont adopté le procédé TIG, pourquoi pas vous ?