La période de déclaration des revenus locatifs est en cours et de nombreux contribuables attendent les derniers jours pour s’en occuper.
La déclaration des revenus locatifs peut être un processus complexe, mais éviter les erreurs courantes est essentiel pour préserver vos finances. Dans cet article, nous passerons en revue les erreurs les plus fréquentes à éviter lors de la déclaration des revenus locatifs et leurs conséquences financières.
Oublier de déclarer vos biens immobiliers
La Direction Générale des Finances Publiques exige désormais la déclaration de la destination de chaque bien immobilier dont vous êtes propriétaire. Si vous ne déclarez pas vos biens ou oubliez de le faire, vous risquez une amende de 150 € par bien détenu, ainsi qu’une majoration d’impôt allant jusqu’à 40% en cas de déclaration tardive.
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Se contenter de recopier les montants fournis par le gestionnaire
Si votre bien est géré par une agence ou un administrateur, il est courant de recevoir un document d’aide à la déclaration. Cependant, ce document peut omettre certaines charges déductibles, telles que la taxe foncière, l’assurance bailleur obligatoire ou les intérêts d’emprunt. En négligeant ces charges, vous pourriez payer jusqu’à 3 000 € d’impôts en trop sur vos revenus locatifs.
Opter pour les régimes Micro
Les régimes Micro permettent une simplification de la déclaration en n’imposant qu’une partie des revenus locatifs. Cependant, si vos charges déductibles dépassent les montants prévus par ces régimes, il est plus avantageux de déclarer vos revenus au Réel. Les régimes Micro peuvent également décourager les propriétaires bailleurs d’investir dans l’amélioration de leurs biens, ce qui peut entraîner une dégradation du logement et une vacance locative accrue.
Effectuer des travaux sans facture
Les travaux de rénovation et d’amélioration sont déductibles des revenus locatifs, à condition de pouvoir justifier ces dépenses avec des factures. Si vous effectuez des travaux sans facture, vous perdez la possibilité de les déduire de vos impôts. Par exemple, pour des travaux de 1 000 € sans facture, vous perdriez une déductibilité de 472 €, entraînant une perte financière de 272 €.
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Ne pas renégocier les coûts renégociables
Face à l’inflation et à la hausse des taux, il est important de ne pas négliger la renégociation de certains coûts. Par exemple, les assurances peuvent être renégociées pour réaliser des économies significatives. De plus, la loi Lemoine permet désormais la renégociation des assurances de prêt, ce qui peut entraîner des économies substantielles sur la durée du crédit.